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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 
DUMET André Louis
 
 
DIAC Clermont-Ferrand

est né le 7 février1925 au domicile de ses parents au 280, rue de la République à Montluçon (03). Son père Eugène est maçon à la SAGEM et sa mère Marie née CRETEAU est sans profession.

Tailleur de pignon à la SAGEM il est domicilié à Villars à Domérat (03).

Source de la photo ci-contre: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand. 

 
Suite à un sabotage dans un atelier de la SAGEM où sont fabriqués des détecteurs de son (radar) destinés à l'armée allemande quatre d'entre eux sont détruits le 29 février 1944. La Gestapo mène une enquête et le 9 mars elle se présente à l'usine et demande au chef du personnel de lui fournir la liste des employés qui ont travaillé le 29 février.

Le 10 mars 1944, 13 employés de la SAGEM sont arrêtés par la Gestapo et transférés à la Caserne Richemond pour un premier interrogatoire. Le jour-même, ils sont convoyés en car à la Mal-Coiffée à Moulins où ils subissent d'autres interrogatoires, mais plus musclés. 

 

Le 26 mars trois d'entre eux sont relâchés:

Albert COUSTEIX Albert domicilié 41, rue de la Septrée à Montluçon (03)

Robert GAGNARDEAU ajusteur domicilié à Sault à Prémilhat (03)

Bertrand PEYRAUD tourneur domicilié 46, rue des Marais à Montluçon (03).

Les dix autres dont André DUMET sont transférés à Compiègne le 20 avril.

Les 9 camarades de déportation d'André DUMET:

AURAT André Robert décédé

BERGERAT Roger Léon rentré

BONILLE Edmond rentré

BOURGEON Robert
 décédé

BOUVET Pierre Maurice rentré

BROUSSE René François décédé

CHAUBRON Camille rentré

HUSS Ernest  rentré

LABEAUNE Paul Jean Gabriel décédé

 Le 12 mai 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 14 par le convoi N° I.211. Il y reçoit le matricule N° 51042. 
 

Source du document ci-dessus : Service International de Recherches d’Arolsen 5794393.


Après la quarantaine, il est, selon le Mémorial Buchenwald Dora Kommandos, affecté d'abord  au kommando de Schönebeck.

 

Schönebeck ou "Julius": Kommando du KL Buchenwald. Les détenus de ce Kommando, situé à 20 km au sud de Magdeburg, travaillent pour la firme Junkers à la fabrication de pièces d'avion. Ouvert en mars 1943, il est évacué vers la Tchécoslovaquie. Près de 1200 détenus s'y trouvent en janvier 1945.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

 Puis il est transféré au kommando de Mühlhausen.

Mühlhausen ou «Martha»: Kommando du KL Buchenwald. Situé à 80 km au nord-ouest de Buchenwald, ce Kommando ouvre en avril 1944. Les détenus travaillent dans l'usine Junkers à la fabrication de fuselages et de pièces de gouvernes. Ils sont près de 600 en janvier 1945. 569 détenus sont évacués sur Buchenwald.
Source: livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
 
 

Il est libéré le 23 avril 1945 à la frontière tchécoslovaque lors de l'évacuation.

Il est rapatrié le 6 juin 1945 par le centre de Metz (57).
 
 
DIAC Clermont-Ferrand

Source du document ci-dessus: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.

 

Le 5 avril 1947 il épouse Simone RICHARD à Paris (18ème).

Il décède le 14 septembre 2008 à Toucy (89).

 
Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 654 W 6,

- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 171
 
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand

- Etat civil de Montluçon (03)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
 
- Témoignage d'Edmond BONILLE, déporté à Buchenwald N° 51039
 
- Témoignage écrit de John WILLIAM, déporté à Neuengamme N°31103 dans «Si toi aussi, tu m'abandonnes » Editions du Cerf 1990

- Service International de Recherches d’Arolsen 5794393,
 
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