FORT Louis Francis
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est né le 11 août 1901 au domicile de ses parents à la barrière de la Rose à Montbeugny (03). Son père Etienne est poseur et sa mère Louise née LEBERT est garde-barrière.
Il est domestique agricole avant d'être incorporé le 5 avril 1921 au 95ème Régiment d'Infanterie. Il est nommé sergent le 17 janvier 1922 et est démobilisé le 1er avril 1923.
Source de la photo: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand. |
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Il est domicilié aux Issars à Lafeline (03) à partir du 24 septembre 1923.
Le 9 février1924 il épouse Marie Germaine BILLON à Lafeline (03) et exerce la profession de cultivateur au lieudit Montrousset commune de Lafeline.
Il est rappelé le 26 août 1939 au 133ème Régiment d'Infanterie jusqu'au 27 décembre 1939
Le 27 décembre 1939 il est arrêté sur ordre militaire et incarcéré par décision ministérielle.Le 20 février 1940 il est cassé de son grade, remis soldat de 2ème classe et condamné à 6 ans d'emprisonnement et 1000 francs d'amende par le Tribunal Militaire de la 13ème Région pour «propos défaitistes et antifrançais».
Le 13 juin 1940 il s'évade de la prison de Clairvaux et rentre chez lui le 23 juin 1940. Avec des camarades, il récupère des armes abandonnées.
Le 26 juillet 1940 il est arrêté de nouveau et interné à la Centrale de Riom d'où il sort le 19 novembre 1942 en liberté conditionnelle.
Le 5 janvier 1943 il est chargé par le Comité Régional de former un groupe F.T.P.F. (Francs-tireurs et partisans français), puis chargé de la formation de la 2ème compagnie F.T.P.F. au camp Henri Barbusse en stationnement à Lafeline du 1er septembre 1943 au 21 janvier 1944.
La famille héberge des réfractaires et ravitaille le maquis.
Il est arrêté ainsi que sa femme Marie, son fils Roger et un réfractaire au STO, Georges BOURRIENNE, le 22 janvier 1944 à 5 heures du matin à son domicile par la Gestapo de Vichy qui pille la maison.
Alors que les autres personnes arrêtées sont transférées à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins, Louis est emmené à Vichy au siège de la Gestapo où il est torturé: ils lui arrachent les ongles, serrent la boîte crânienne et cassent les épaules, mais il ne parle pas. Il rejoint finalement les autres à la Mal-Coiffée le 7 février.
Le 12 mai 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 14 par le convoi N° I.211. Il y reçoit le matricule N° 51351.
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 5877812.
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Il est envoyé au Block 62.
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Source des documents ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen1.1.5.1 / 5335363.
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Après la quarantaine il est transféré au Kommando d'Ellrich le 6 juin 1944.
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 5877814.
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Renvoyé à Dora il est évacué sur Bergen Belsen où il est libéré le 15 avril 1945 par l'armée britannique.
Il est rapatrié le 5 mai 1945.
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Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 228922), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
La carte de Déporté Résistant N° 1.011.08942 lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 19 février 1952.
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Source du document ci-dessus: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
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Il décède le 20 août 1965 à Louchy-Montfand (03) selon l'état civil de Montbeugny.
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1,
- Archives de la famille
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- Etat civil de Montbeugny (03)
- Lassandre Raphaël Douze mois dans l'enfer nazi 1987
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 228922)
- Service International de Recherche d'Arolsen1.1.5.1 / 5335363, 5877812, 5877814,
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