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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

LAVOCAT François Marcel

Nous sommes à la recherche d'une photo, de renseignements complémentaires et d'une copie de sa carte de Déporté.

Nous contacter: afmddelallier@orange.fr

est né le 25 octobre 1890 au domicile de ses parents au Bataillots à Yzeure (03). Son père Pierre est employé de chemin de fer et sa mère Marguerite née MORIAUD est couturière.

Le 20 juin 1911 il épouse Marie PARISOT à Paris (11ème).

Incorporé le 1er octobre 1911 il est affecté au 12ème Régiment d'Artillerie. Il est rayé des contrôles le 8 novembre 1913.

Rappelé le 3 août 1914 il est affecté au 36ème Régiment d'Infanterie et est évacué le 10 octobre 1915. Rayé des contrôles le 16 janvier 1916 il est détaché à l'usine Mercier à Moulins.

Rappelé le 6 juin 1916 il est évacué le 11 avril 1918 et démobilisé le 9 août 1919.

Il exerce le métier d'électricien et est domicilié aux Champs à Avermes (03).

Veuf de Marie PARISOT,  il épouse Marguerite LÉCORNET le 14 janvier 1918 à Avermes.

Rappelé le 19 septembre 1923 à la 50ème Section des Chemins de Fer de Campagne il participe à l'occupation des Pays Rhénans. Il est rapatrié le 1er octobre 1924.

Il est arrêté le 30 septembre 1942 à Chalon-sur-Saône (71).

Le 24 janvier 1943 il est déporté de Compiègne à Sachsenhausen  dans le convoi N° I.74. Il s'agit d'un convoi double, composé de 230 femmes et de 1466 hommes. Les femmes en majorité communistes arrivent à Auschwitz le 27 janvier 1943, les hommes à Sachsenhausen le 25 janvier.

KL Sachsenhausen: Dès la nomination d'Hitler comme chancelier du Reich, le 30 janvier 1933, la répression s'engage contre les opposants au régime. Le 20 mars 1933 , les SA installent un camp «sauvage» dans une brasserie désaffectée d'Oranienbourg, petite ville située à environ 30 kilomètres de Berlin.
Le camp, conçu sous la forme d'un triangle équilatéral, occupe 18 hectares dans une zone marécageuse.
Au total, on estime qu'un peu plus de 200000 hommes et femmes dont 8500 Français ont été déportés au KL Sachsenhausen. La moitié y a trouvé la mort.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.


François LAVOCAT reçoit le matricule N° 58146 et décède à Sachsenhausen-Oranienburg le 18 octobre 1943 selon l'état civil d'Yzeure et le JO N° 2 du 4 janvier 1994.

Témoignage de Michel VIROT matricule N°57853 à Sachsenhausen: "Lavocat François, mécanicien à Mâcon. Matricule 58146 est parti de Compiègne le 2ème convoi le 24 janvier 1943 et est resté au camp de Sachsenhausen, puis a été désigné pour travailler comme ajusteur au Kommando K.V.A à Oranienbourg même. Il est décédé de maladie fin 43. Etait malade à son arrivée au camp".

"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministère des Anciens Combattants en date du 4 novembre 1993 paru au Journal Officiel N°2 du 4 janvier 1994.

Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1 R 1910.926,

- Archives Départementales de Saône-et-Loire BH 4618, 2799 W 236

- Archives de la famille Virot

- Etat civil d'Yzeure (03) et d'Avermes (03)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- MemorialGenWeb Site Internet

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