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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 
PELLETIER Daniel Arsène
 
 

est né le 25 août 1925 au domicile de ses parents au lieudit Les Champs Elysées à Saint-Pourçain-sur-Sioule (03). Son père François et sa mère Renée née OLIVIER sont cultivateurs.

Elève au collège de garçons Marcelin Berthelot à Saint- Pourçain-sur-Sioule, il passe son Brevet Supérieur en 1941.
 
Photo: Archives de la famille.
 
Il appartient à la R.I.F. (Résistance Intérieure Française) et est membre de l'organisation de résistance «Libération» d'octobre 1943 au 21 mars 1944 avec le grade de sergent.
 
 En mars 1944, un jeune homme est arrêté pour vol à Saint-Pourçain-sur-Sioule. Il est en possession d'une fausse carte d'identité. Après un interrogatoire musclé, il avoue que celle-ci a été fabriquée par François Pelletier.

Le mars 21 à 6 h 30, François PELLETIER  et son fils Daniel sont arrêtés par la Gestapo à leur domicile, rue Seguier à Saint-Pourçain-sur-Sioule. Une vingtaine d'autres camarades sont arrêtés le même jour.

Après un interrogatoire, ils sont incarcérés à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03) du 21 mars au 1er mai 1944.

Transférés à Compiègne au camp de Royallieu, ils sont déportés le 12 mai 1944 par le convoi N° I.211 à Buchenwald où ils arrivent le 14 mai.

François reçoit le matricule N° 52 143, Arsène le N° 52160. Ils passent la quarantaine au Block 17.

Dans ce block, ils sont dix de la Mal-Coiffée. Ils forment un groupe très soudé et sont tous affectés à la Baubrigade VI.

Les baubrigades sont des kommandos extérieurs volants: construction et réparation de lignes de chemin de fer, déblaiement de bombes, déminage, etc.

Ils sont transférés d'abord au camp d'Ellrich-Théâtre. Il s'agit d'un théâtre désaffecté transformé en camp entouré de barbelés électrifiés et de miradors!

Ellrich: Ce Kommando, dépendant du camp de Dora, est constitué de bâtiments abandonnés d'une fabrique, avec un vaste terrain en friche, au sud de la ligne de chemin de fer de Herzberg à Nordhausen, à hauteur de la gare de la petite ville d'Ellrich. Entre mai et septembre 1944, on évacue vers Ellrich des milliers de détenus pour travailler sur des chantiers dépendants du "Sonderstab Kammler", qu'il s'agisse du creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface."
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Tout d'abord, ils sont envoyés à Nordhausen en wagons à bestiaux ou en wagons découverts pour décharger des wagons de rails de chemin de fer provenant des pays occupés, puis des wagonnets, puis du matériel de terrassement, puis des briquettes de charbon.

Puis courant août ils sont transférés à Gunzerode, un village situé à 7 kilomètres d'Ellrich. Là le camp est une ancienne bergerie entourée bien sûr de barbelés et de 3 miradors. Ils vont faire du terrassement pour la construction d'une ligne de chemin de fer reliant reliant Dora à Kassel.

Günzerode: Les détenus qui travaillent à Günzerode, à 8 km du camp de Dora, font partie de la SS Baubrigade 4, rattachée à Ellrich-Théâtre. Ils doivent construire une voie ferrée reliant Nordhausen à Kassel.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.


Le 4 avril 1945 le kommando est évacué en wagons découverts à destination de Bergen Belsen. Le 10 avril ils arrivent en gare de Mieste.
 
Le 11 avril  le train est bloqué à Mieste et ils doivent poursuivre l'évacuation à pied.
 
Il décède à Mieste (Allemagne) le 11 avril 1945 selon l'état civil de Saint-Pourçain-sur-Sioule et le JO N° 199 du 27 août 1996.
 
 

Source du document ci-dessus : Service International de Recherches d’Arolsen 6794225.


François reçoit le matricule N° 52 143, Arsène le N° 52160. Ils passent la quarantaine au Block 17.

Dans ce block, ils sont dix de la Mal-Coiffée. Ils forment un groupe très soudé et sont tous affectés à la Baubrigade VI.

Les baubrigades sont des kommandos extérieurs volants: construction et réparation de lignes de chemin de fer, déblaiement de bombes, déminage, etc.

Ils sont transférés d'abord au camp d'Ellrich-Théâtre. Il s'agit d'un théâtre désaffecté transformé en camp entouré de barbelés électrifiés et de miradors!


Ellrich: Ce Kommando, dépendant du camp de Dora, est constitué de bâtiments abandonnés d'une fabrique, avec un vaste terrain en friche, au sud de la ligne de chemin de fer de Herzberg à Nordhausen, à hauteur de la gare de la petite ville d'Ellrich. Entre mai et septembre 1944, on évacue vers Ellrich des milliers de détenus pour travailler sur des chantiers dépendants du "Sonderstab Kammler", qu'il s'agisse du creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface."
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Source du document ci-contre : Service International de Recherches d’Arolsen  6794223.



Tout d'abord, ils sont envoyés à Nordhausen en wagons à bestiaux ou en wagons découverts pour décharger des wagons de rails de chemin de fer provenant des pays occupés, puis des wagonnets, puis du matériel de terrassement, puis des briquettes de charbon.

Puis courant août ils sont transférés à Gunzerode, un village situé à 7 kilomètres d'Ellrich. Là le camp est une ancienne bergerie entourée bien sûr de barbelés et de 3 miradors. Ils vont faire du terrassement pour la construction d'une ligne de chemin de fer reliant reliant Dora à Kassel.

Günzerode: Les détenus qui travaillent à Günzerode, à 8 km du camp de Dora, font partie de la SS Baubrigade 4, rattachée à Ellrich-Théâtre. Ils doivent construire une voie ferrée reliant Nordhausen à Kassel.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.


Le 4 avril 1945 le kommando est évacué en wagons découverts à destination de Bergen Belsen. Le 10 avril ils arrivent en gare de Mieste.
 
Le 11 avril  le train est bloqué à Mieste et ils doivent poursuivre l'évacuation à pied.
 
Il décède à Mieste (Allemagne) le 11 avril 1945 selon l'état civil de Saint-Pourçain-sur-Sioule et le JO N° 199 du 27 août 1996.
 
 
Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 464079), il est homologué en tant que Résistant au titre de la R.I.F (Résistance Intérieure Française) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).

La carte de Déporté Résistant N° 1.011.27163 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 22 octobre 1955.

Source: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.


Son nom figure au Monument aux Morts à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

Photos: AFMD de l'Allier.

"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministre délégué aux Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 8 juillet 1996 paru au Journal Officiel N° 199 du 27 août 1996.
Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1,

- Archives de la famille

- Archives Municipales de Saint-Pourçain-sur-Sioule

- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand

- Etat civil de Saint-Pourçain-sur-Sioule (03)

- Lassandre Raphaël Douze mois dans l'enfer nazi Imprimerie Voltaire 1987

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

- MemorialGenWeb  site Internet

- Service Historique de la Défense  GR 16 P 464079

- Service International de Recherches d’Arolsen  6794223, 6794225,

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