Il est artisan électricien en automobiles et en 1930 il décide de créer sa propre entreprise. Il s'installe à Saint-Pourçain-sur-Sioule (03) où la famille est domiciliée 23, boulevard Ledru-Rollin.
Selon une attestation du Commandant MAZUEL dit «Judex», Joseph RAYNAUT fait partie des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) à compter du 1er septembre 1943.
Il est arrêté à son domicile dans la rafle du 21 mars 1944 à Saint-Pourçain-sur-Sioule.
La Gestapo de Vichy et le commissaire Jany BATISSIER, français passé à la Gestapo, débarquent à Saint-Pourçain-sur-Sioule et procèdent à la rafle de 12 personnes, des résistants essentiellement et de 2 Juifs ou supposés tels. Il est interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins, puis à Compiègne où il participe au déblaiement de bombes à retardement.
Le 21 mai 1944 il est déporté de Compiègne à Neuengamme où il arrive le 24 mai dans le convoi N° I.214. Son numéro de matricule n'est pas connu.
Il est transféré au kommando de Watenstedt.
Watenstedt: Kommando du KL Neuengamme. Les 2500 détenus de ces deux Kommandos, un d'hommes (Watenstedt-Leinde) et un de femmes (Watenstedt) travaillent pour les aciéries Stahlwerke Braunschweig à la fabrication de munitions.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
En avril 1945 il est évacué sur le camp mouroir de Wöbbelin .
Il est considéré comme disparu selon le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
Il décède - en Allemagne à Neuengamme le 21 mai 1944 selon l'état civil de La Turbie!!
- le 3 avril 1945 selon la Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- le 15 avril 1945 à Buchenwald selon le JO N°56 du 7 mars 2013.
"Mort pour la France"
La carte de Déporté Résistant N° 1.011.16102 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 15 avril 1953.
La famille adhère à l'Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes de l'Allier.
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