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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

THIRION Robert Roger René

Nous sommes à la recherche d'une photo.

est né le 2 juillet 1923 au domicile de ses parents 388, Avenue de la République à Saint-Dizier (52). Son père Roger est charpentier et sa mère Rose née VUILLAUME est femme au foyer.

Il est domicilié Villa Denise route de Thiers à Abrest (03).
 
 
Du 6 mars 1941 au 14 mai 1942 il travaille en Allemagne à l’Entreprise AEG ( Allgemeine Electricitäts-Gesellschaft ) située au N° 20, Drontheimerstrasse  à Berlin. Il est alors domicilié  au N ° 65, Seestrasse à Berlin.


Selon le témoignage de son père Roger Emile THIRION, Robert THIRION "est parti d'Abrest courant août avec un camarade d'Abrest pour passer en Espagne" et il n'a "jamais eu de ses nouvelles depuis son départ". Source: Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains.
 
Selon le certificat du maire d'Abrest "Mr Thirion Robert n'a pas reparu à son domicile depuis août 1943".Source: Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains.
 
Selon une note de police «Robert THIRION, né le 2 juillet 1923 à Saint-Dizier Hte-Marne de Roger et de VUILLAUME Rose, a fait l'objet d'un mandat d'arrêt de M. le Juge d'Instruction près la Cour de Justice de Moulins en date du 21 novembre 1945. Il est par ailleurs noté comme agent de la Gestapo à Toulouse, responsable de l'arrestation de jeunes gens à la frontière espagnole et comme ayant eu une activité à Foix (Ariège)». Source: Archives Départementales de l'Allier 1580 W 9.
 
Il serait, entre autres, responsable de l'arrestation de Pierre GEORGES.
 
 
Il est arrêté le 25 novembre 1943 par la Gestapo.
 
Le 22 janvier 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 24 dans le convoi N° I.172. Il y reçoit le matricule N° 43026. Après la quarantaine, il est transféré le 16 ou 17 février à Dora où il travaille comme boulanger.
 
Dora: Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943. Les déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des galeries dans des conditions inhumaines. Ils restent six mois sans voir le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora devient autonome en octobre 1944.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
 
        Source des documents ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen. A gauche,cote  1.1.5.3 / 7270936. A droite, cote  1.1.5.3 / 7270940.

Puis il est transféré au Kommando de Sangerhausen.

Sangerhausen: Kommando des KL Buchenwald -Dora. Installé à une quarantaine de kilomètres de Nordhausen , ce kommando dépend du camp de Dora.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

A Sangerhausen il déclare être né à Foix, être marié à Paulette C….. et être domicilié au N° 15, rue du Maréchal Pétain à Vichy!!

Il entre au Revier (Infirmerie) de Sangerhausen le 4 septembre 1944 et y décède le 28 novembre de maladie.

Source: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3/7270938.


Il décède le 28 novembre 1944 
à Sangerhausen (Allemagne) selon l'état civil de Saint-Dizier et d'Abrest et le JO N° 55 du 4 mars 2012.

 

Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1580 W 9

- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains à Caen

- Etat civil de Saint-Dizier (52) et d'Abrest (03)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

- MemorialGenWeb  site Internet

- Service International de Recherche d'Arolsen   1.1.5.3/7270936, 1.1.5.3/7270937, 1.1.5.3/7270938, 1.1.5.3/7270939, 1.1.5.3 / 7270940, 2.3.3.4 / 78414380, 2.3.3.4 / 78414381, 2.3.3.4 / 78414381,


 
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