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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 
MILET Louis
 
 
Archives de la famille

Est né le 28 septembre 1908 au domicile de ses parents au lieudit Beaufort à Châtelperron (03). Son père Jean est tuilier et sa mère Marie née BONNIN est sans profession.
 
Photo: Archives de la famille.
Incorporé le 15 mai 1929 il est affecté dans la Marine au 5ème Dépôt des Equipages de la Flotte à Toulon (83). Il est démobilisé le 15 octobre 1930. Il exerce alors la profession de boucher.
 
Photo: Archives de la famille.

Le 1er mai 1937  il épouse Yvonne LAGRANGE à Sorbier (03) et ils ont quatre enfants, Jean, Paulette, Marthe et Eliane.

Au moment des faits il est domicilié aux Gourlines à Avermes (03) et est employé à la Voirie à Moulins (03).

Archives de la famille
 

Le 28 novembre 1943 la police allemande arrête Louis MILET à son domicile. Bien qu'elle ait perquisitionné sans rien trouver il est inculpé de détention d'armes sur dénonciation par les propriétaires d'un terrain sur lequel il était allé chasser.

Il est interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins. Il est ensuite transféré à la prison de Nevers (58), puis de Fresnes où sont regroupés les déportés N.N. ("Nacht und Nebel" = Nuit et Brouillard).
 
 

Procédure Nacht und Nebel

instaurée par le décret Keitel de décembre 1941 pour «des actes délictueux» tels que espionnage, sabotage, détention illégale d'armes, etc. Ce décret prévoit le transfert en Allemagne en vue d'un jugement dans le secret absolu. Les déportés doivent disparaître dans «la nuit et le brouillard», c'est-à-dire sans laisser de trace.
 
 

Le 13 janvier1944 il fait partie des 66 hommes déportés de Paris gare de l'Est par le convoi référencé N°I.170 dans le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Arrivé le 14 janvier1944 au Struthof-Natzwiller il reçoit le matricule N°6991 et la tenue rayée marquée des lettres N.N.


 

Source du document ci-dessus : Service International de Recherches d’Arolsen 3205534.


La procédure N.N., c'est-à-dire le jugement par le tribunal spécial de Breslau, ne sera jamais appliquée à Louis MILET.

Il décède le 4 septembre 1944 à Natzwiller (France) selon l'état civil d'Avermes et le JO N° 296 du 21 décembre 1995.

«Mort pour la France»

DIAC Clermont-Ferrand

Document de gauche: La carte de Déporté Politique  N° 1.111.05014  lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 14 novembre 1952. Source: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Clermont-Ferrand.
Document de droite: Son nom figure au Monument aux Morts d'Avermes. Photo: AFMD de l'Allier.

"Mort en déportation" suivant l' arrêté du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 18 septembre 1995 paru au Journal Officiel N° 296 du 21 décembre 1995.

 
Sources:
 
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1580 W 9, 1 R 1928.1007.1608,
 
- Archives de la famille
 
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand

- Etat civil d'Avermes (03), de Châtelperron (03) et de Sorbier (03)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier

- MemorialgenWeb  site Internet

- Service International de Recherches d’Arolsen3205534
 
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