DÉNAUDS Raymond

Nous sommes à la recherche d'une photo et d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter: afmddelallier@orange.fr

est né le 7 juillet 1896 au domicile de ses parents aux Piautes à Montvicq (03). Son père Pierre et sa mère Victorine née LAVIGNON sont agriculteurs.

Incorporé le 9 avril 1915 au 4^ème Régiment du Génie il passe dans différents régiments du Génie avant de recevoir une affectation spéciale dans les Chemins de Fer du Nord de décembre 1918 à juillet 1919.

Le 19 avril 1920 il épouse Anne Suzanne MALQUIN à Maxéville (54).

Métreur vérificateur il est domicilié Rue de la Justice à Maxéville (54).

Il appartient aux FFC (Forces Françaises Combattantes) en qualité de de chargé de mission de 2^ème classe (grade d'assimilation correspondant lieutenant). Il est agent P1 du réseau "Alphonse Buckmaster" à compter de 1943.

Il est arrêté à son domicile par la Gestapo le 2 juillet 1944 sur dénonciation de "deux allemands qui s'étaient fait passer pour Alsaciens Lorrains insoumis au service militaire allemand" selon l'attestation de Jean MONIER, liquidateur du réseau "Alphonse Buckmaster". Il est ensuite interné à la prison Charles III de Nancy.

Le 19 août 1944 la prison Charles III est évacuée et il est déporté de Nancy à Natzweiler dans le convoi N° I.270.

Il y reçoit un premier matricule, le N° 22905 bien qu'il n'y reste qu'un peu plus de deux semaines. En effet face à l'avance des troupes alliées le camp est évacué et Raymond DÉNAUDS est transféré le 4 septembre à Dachau.

Traduction: Arrivé le 4 septembre 1944 du camp de concentration de Natzweiler N°100312

Source: Mémorial annuaire des Français de Dachau Amicale des Anciens de Dachau

Il est transféré le 16 septembre 1944 à Mauthausen où il reçoit un nouveau matricule: N° 99571. Il est affecté le 13 novembre au Kommando de Gusen.

Gusen: Kommando du KL Mauthausen. A Gusen les nazis exploitent les carrières de granit grâce notamment à l'envoi dès 1940 de milliers de Républicains Espagnols. En 1944 pour parer aux attaques aériennes des galeries souterraines abritent progressivement des chaînes de montage. Gusen II voit ainsi le jour pour recevoir les milliers de prisonniers nécessaires à ces travaux de creusement.

Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation

Il décède à Gusen le 18 janvier 1945 à 4 h 45 selon l'acte de décès (Todesmeldung) ci-dessous.

Source du document ci-dessus : Service International de Recherches d’Arolsen 1410900.

Il décède le 18 janvier 1945 à Gusen selon l'état civil de Montvicq et le JO N° 74 du 27 mars 1988.

"Mort pour la France"

Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 174505), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).

La carte de Déporté Résistant N° 1.019.18148 lui est attribuée à titre posthume suivant la décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 29 juin 1953.

"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants en date du 19 février 1988 paru au Journal Officiel N° 74 du 27 mars 1988.

Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1 R 1916.905.2358,

- Archives des camps de Natzweiler, Dachau et Mauthausen sur Ancestry.com et JewishGen.org

- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 442 628

- Etat civil de Montvicq (03) et de Maxéville (54)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mauthausen Le Troisième Monument Amicale de Mauthausen

- Mémorial annuaire des Français de Dachau Amicale des Anciens de Dachau

- MemorialGenWeb site Internet

- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 174505)

- Service International de Recherches d’Arolsen 1410900

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