TAQUE François Joseph
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est né le 29 juillet 1888 au lieu-dit Les Vieilles Ventes à Saint-Aubin-le-Monial (03). Il est le fils de François et de Françoise née VILLE.
Il fait le service militaire en 1909 au 26ème Bataillon de Chasseurs. Il est mobilisé en août 1914 et affecté au régiment d'Infanterie de Lyon-Bruyères, puis au 23ème Régiment d'Infanterie Coloniale.
Le 5 novembre 1919 il épouse Marcelle RICHARD à Moulins (03).
Source de la photo ci-contre: Archives de la famille. |
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Il exerce avec son épouse Marcelle la profession de cafetier au N° 4, Cours Jean Jaurès à Moulins (03).
Le 18 septembre 1942 en tant que patron de café ("Wirt"), il obtient un ausweis à usage professionnel ("beruflich") valable 2 mois.
Source des documents ci-contre: Archives de la famille.
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Cet
ausweis était un laissez-passer autorisant le franchissement de la
Ligne de Démarcation sans doute au Pont Régemortes que François TAQUE
devait traverser pour s'approvisionner.
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| | Dénoncé par une collaboratrice, Suzanne MATHIS, il est arrêté ainsi que son épouse Marcelle TAQUE le 22 juillet 1943 pour avoir écouté la radio anglaise et tenu des propos anti-allemands dans un établissement public. Il est interné à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins. Un de leurs clients, André RENAUD, est arrêté avec eux. Source du document ci-contre: Archives de la famille.
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| | ...... "La femme MATHIS ayant entendu à MOULINS, au café du THEATRE, des conversations sur les discours du Général GIRAUD et des Anglais, se hâta d'aller prévenir la Gestapo qui, révolver au poing, arrêta tout aussitôt le sieur TAQUE ainsi que sa femme et le sieur RENAUD". |
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Source du document ci-dessus: Archives départementales de Côte-d'Or - Numérisations 31 U 26-C. |
Le 17 janvier 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 19 dans le convoi N° I.171. Il reçoit le matricule N° 40251 et ensuite son parcours n'est pas connu.
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.1 / 5355635.
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Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 7254839.
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Il décède du typhus avant le rapatriement le 29 juin 1945 à l'Hôpital français de Kaiserslautern.
"Mort pour la France".
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La carte de Déporté Politique N° 1.112.01475 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 5 juillet 1952.
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Source du document ci-dessus: Archives de la famille.
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"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Secrétaire d'Etat à la Défense chargé des Anciens Combattants en date du 19 juillet 1999 paru au Journal Officiel n°251 du 28 octobre 1999.
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Document à gauche ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 2.3.3.3 / 78144073.
Document au centre ci-dessus: Certificat de décès envoyé par le Bureau de l'état-civil de Kaiserslautern. Archives de la famille. Document à droite: Archives de la famille.
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Note: les collaborateurs Louis MATHIS et son épouse Suzanne domiciliés à Bourbon-Lancy (71) seront arrêtés à la Libération. Ils seront jugés par la Cour de Justice de Dijon pour "Atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat". Louis MATHIS sera condamné à mort et fusillé le 7 mars 1946 à Chalon-sur-Saône. Suzanne MATHIS sera jugée pour "Trahison" et condamnée à mort dans un premier temps. Sa peine sera commuée en Travaux Forcés à Perpétuité et elle bénéficiera d'une libération anticipée le 3 juillet 1954.
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1 R 1908.836.1289, 1289 W 91, 996 W 158,
- Archives départementales de Côte-d'Or - Numérisations 31 U 26-C Dossier N° 283
- Archives de la famille
- Archives Municipales de Moulins 5 H 80, - Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains
- Etat civil de Saint-Aubin-le-Monial (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- MemorialGenWeb site Internet - Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.1 / 5355635, 1.1.5.3 / 7254839, 2.3.3.3 / 78144073,
©AFMD de l'Allier
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