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CIVADE Edmond Jean-Baptiste
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| | est né le 25 février 1920 au lieudit Le Pied de Marc à Treban (03). Son père Lucien et sa mère Rose sont cultivateurs.
Il est adopté par la Nation suivant le jugement du tribunal Civil de Moulins en date du 30 juin 1933.
Incorporé le 11 juin 1940 il est affecté au Dépôt d'Infanterie N° 162. Il est démobilisé par le centre de Montpellier le 16 août 1940 avant d'être versé le 1er septembre dans les Chantiers de Jeunesse. Il en est libéré le 31 janvier 1941.
Source du document ci-contre: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
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Il participe à la formation de groupes des Jeunesses Communistes, puis réfractaire au STO il devient responsable technique d'un groupe FTPF. Pseudonyme: Adolphe. Il participe à la formation du maquis des Colettes près de Bellenaves (03).
Pour échapper à l'arrestation il se cache à Breuilly commune de Cesset (03). Ses parents et sa tante sont brutalisés par la Gestapo pour leur faire avouer où il se trouve.
Le 21 mars 1944 la Gestapo de Vichy et le commissaire Jany BATISSIER, français passé à la Gestapo, débarquent à Saint-Pourçain-sur-Sioule et procèdent à une rafle: 10 résistants ou assimilés et 2 Juifs.
Edmond CIVADE est interné d'abord à l'ancien Asile des Vieillards devenu le siège de la FeldGendarmerie allemande à Saint-Pourçain-sur-Sioule, puis il est transféré à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins, avant de partir en train pour Compiègne dans la nuit du 1er au 2 mai 1944.
Le 12 mai 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 14 par le convoi N° I.211. Il reçoit le matricule N° 51346. Après la quarantaine il est transféré le 6 juin au kommando d'Ellrich qui est un théâtre désaffecté.
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Source du document à gauche ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 5687053. Source du document à droite ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 5687054.
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Ellrich: Ce Kommando, dépendant du camp de Dora, est constitué de bâtiments abandonnés d'une fabrique avec un vaste terrain en friche. Entre mai et septembre 1944 on évacue vers Ellrich des milliers de détenus pour travailler sur des chantiers dépendant du «Sonderstab Kammler», qu'il s'agisse du creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Puis il est envoyé le 17 janvier 1945 à Dora.
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Dora:
Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à
environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses
tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943. Les
déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des
galeries dans des conditions inhumaines. Ils restent six mois sans voir
le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora
devient autonome en octobre 1944.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il y est libéré le 11 avril 1945 par les troupes américaines. Il est transporté à l'hôpital de Dora «dans un état de faiblesse alarmant dû aux sévices subis de la part des SS, à l'insuffisance absolue de nourriture, au manque d'hygiène, et aux travaux trop pénibles» selon ses propres termes. Il rentre le 15 mai 1945 chez ses parents à Treban.
Le 19 juillet 1949 lui est attribué le Certificat d'Appartenance aux Forces Françaises de l'Intérieur pour la période du 15 août 1943 au 21 mars 1944 au titre des FTPF.
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Il adhère à l'Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes de l'Allier.
Selon le Service Historique de la Défense (GR 16 P 131251), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur).
Pourtant c'est la carte de Déporté Politique N° 1.111.09409 qui lui est attribuée sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 5 février 1954.
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Source du document de gauche: Archives de l'Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes de l'Allier.
Source du document de droite: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.
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Il décède le 18 avril 2003 à Moulins (03).
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1 R 1940.2917,
- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 526
- Archives de l'Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes de l'Allier
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants du Puy-de-Dôme
- Etat civil de Treban (03)
- LASSANDRE Raphaël Douze mois dans l'enfer nazi Imprimerie Voltaire 1987
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- Office Départemental des Anciens Combattants de l'Allier - Service Historique de la Défense (GR 16 P 131251) - Service International de Recherches d'Arolsen 5687053, 5687054,
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