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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

CONFESSON Alfred Camille

Nous sommes à la recherche d’une photo, de renseignements complémentaires et d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter: afmddelallier@orange.fr

est né le 25 août 1900 au domicile de ses parents rue des Nicauds à Montluçon (03). Son père Jean est journalier et sa mère Marie née FORICHON est sans profession.

 

Incorporé le 1er octobre 1920, il est affecté au 35ème Régiment d’Aviation. Il est rayé des contrôles le 1er octobre 1922.

Il est ajusteur domicilié à Roanne quand le 16 février 1926  il épouse Claudia BODINAT à Notre Dame de Boisset (42).

 

Mobilisé dans l’affectation  spéciale comme ajusteur au titre de l’Atelier de Construction de Roanne (42) où il réside depuis 1924, il est démobilisé le 25 juillet 1940.


Selon les Archives Départementales de la Loire il est arrêté le 7 décembre 1943 à Riorges (42) parce que "réfractaire au S.T.O." et pour avoir commis des "sabotages". Il est interné  d'abord à Saint-Etienne (42) avant d'être transféré le 20 décembre au Fort de Montluc à Lyon (Voir le document ci-contre) et ensuite au Frontstalag 122, c'est-à-dire Compiègne.

Le 27 janvier 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 29 dans le convoi N° I.173. Il y reçoit le matricule N° 44115. Voir les fiches individuelles ci-dessous.

Source du document ci-contre: Archives Départementales du Rhône 3335 W 26/3335 W 19.
Source des documents ci-dessus: A gauche: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5696610.
                                                     A droite: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5696611.

KL BUCHENWALD: Le camp de Buchenwald , situé à une dizaine de kilomètres de la ville de Weimar, est créé en 1937. Avec le déclenchement de la guerre en 1939 et à mesure des avancées de la Wehrmacht, la population concentrationnaire s'internationalise.

De 1943 à la fin de 1944 voire au tout début de 1945, le camp devient un vivier de main d'œuvre corvéable à merci et renouvelable à volonté pour la production de guerre. Le développement des Kommandos s'amplifie. Des usines sont installées dans l'enceinte du camp.

En tout, Buchenwald comptera 136 Kommandos. Après huit années d'existence au cours desquelles périrent environ 56000 détenus et où 238980 ont pu être recensés, le camp de Buchenwald est libéré le 11 avril 1945.

Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Ensuite son parcours n’est pas connu, mais, étant donné son métier d'ajusteur, il est plus que probable qu’il soit resté au camp central de Buchenwald et qu’il ait été affecté à l’une des trois usines attenantes au camp:
- la DAW: ateliers allemands d'armement
- la Gustloff qui fabrique des armes légères
- la Mibau-Siemens qui fabrique des pièces de précision pour les V 2.

 

Rentré de déportation et veuf de Claudia BODINAT, il épouse en secondes noces Louise ROBIN à Riorges (42) le 13 octobre 1945.


Il décède le 3 août 1975 à Roanne (42).

 Sources :

 

- Archives Départementales de l’Allier 1 R 1920.2460,


- Archives Départementales de la Loire 23 J 14,


- Archives Départementales du Rhône 3335 W 26/3335 W 19,

- Etat civil de Montluçon (03), de Notre Dame de Bossuet (42) et de  Riorges (42)

- Forissier Nathalie  La Déportation dans la Loire  1940-1944 Publications de l’Université de Saint-Etienne 2005

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

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