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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

SCHAPIRA Isidore dit SAPIRA Raymond

Nous sommes à la recherche d'une photo et de renseignements complémentaires.

est né le 17 juillet 1902 au N° 76, rue de Picpus à Paris (12ème). Son père Léopold est tailleur et sa mère Rosalie née GRÜNBERG est sans profession. Ils sont domiciliés au N° 6, rue Sainte-Marie à Paris (12ème).

Il est professeur d'éducation physique domicilié rue des Trois Frères à Paris (18ème)  quand il est incorporé le 3 décembre 1922. Il est affecté au Maroc au 18ème Groupe d'Autos Mitrailleuses de Cavalerie, puis au 26ème Escadron d'Autos Mitrailleuses de Cavalerie. Il est rayé des contrôles le 13 juin 1924.

Rappelé le 27 août 1939 au dépôt de Cavalerie N°26, il est démobilisé le 26 octobre 1940 par le centre de Saint-Mandé (94).

Journaliste sportif domicilié à Paris (18ème), il est arrêté sous le nom de Raymond SAPIRA à Vichy (03) le 21 janvier 1944 et interné sur arrêté de la police de Vichy en date du 24 juillet 1944. Il est astreint à résidence au Centre de Séjour Surveillé de Saint-Sulpice-la-Pointe (81) à compter du 28 juillet 1944.

Son séjour y sera de courte durée puisque le 31 juillet 1944 il fait partie des 1189 personnes (1088 hommes et 101 femmes dont certaines sont des enfants) livrées aux Allemands et déportées de Toulouse à Buchenwald où il arrive le 6 août dans le convoi N°I.252. Les femmes et les enfants arrivent le lendemain au camp de concentration de Ravensbrück.

A Buchenwald Raymond SAPIRA  reçoit le matricule N° 68967.


Source du document ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 7005304.

Après la quarantaine il est affecté au camp de Dora.


Dora: Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943. Les déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des galeries dans des conditions abominables. Ils restent six mois sans voir le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora devient autonome en octobre 1944.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Il est évacué sur Bergen Belsen où il est libéré le 15 avril 1945 par les troupes britanniques.

Il décède à Paris (18ème) le 17 octobre 1949.

Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1

- Archives Départementales de Paris 1 R 1922.4070,

- Archives Départementales du Tarn 493 W 163 et  493 W 48 (transmis par Jean-Philippe Lantes)

- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains

- Etat civil de Paris (12ème) et de Paris (18ème)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

- Service International de Recherches d’Arolsen 7005304

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