VERDINI Ercole Luigi
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est né le 24 mars 1913 à Rijeka (Croatie) ex- Fiume (Italie). Il est le fils de Luigi et de Caterina née KORIĆ.
Officier de la Marine italienne, le lieutenant Ercole VERDINI, accompagné de son ordonnance Gaetano FILIPELLI, est présent le 22 septembre 1943 au domicile du Docteur Jean SABATIER, chirurgien-dentiste au N° 6, rue Burnol à Vichy (03).
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Ce jour-là vers midi une vingtaine de personnes dont plusieurs agents du réseau «Alliance» sont réunies chez Jean SABATIER, chef de secteur de ce réseau.
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Le 22 septembre 1943 vers 12 heures 30, la Gestapo de Vichy fait irruption revolver au poing dans l'appartement de Jean SABATIER situé au 1er étage et arrêtent toutes les personnes présentes. Les policiers (allemands) se saisirent tout d'abord de l'officier italien et le ligotèrent. C'est à ce moment que son Ordonnance, pris de frayeur, se précipita dans l'atelier et se jeta par la fenêtre, tombant sur le toit d'une cuisine en appentis qui s'écroula sous son poids. Blessé le fuyard fut soigné par Mme CARTON propriétaire de l'hôtel mitoyen qui était accourue au bruit. Il devait par la suite être pris en charge par les policiers allemands et emmené à la gestapo".(Source: Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 168).
Ces arrestations font partie d'un vaste coup de filet qui commence le 16 septembre dans la région parisienne pour se poursuivre le 21 dans la région Auvergne.
Ercole VERDINI est conduit au siège de la Gestapo Boulevard des Etats-Unis à Vichy, puis à la prison du 92ème Régiment d'Infanterie à Clermont-Ferrand (63).
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Le 17 janvier 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 19 dans le convoi N° I.171. Il reçoit le matricule N° 40010 et, après la quarantaine, il reste quelque temps à Buchenwald au Block 59 avant d'être transféré le 29 octobre à Dora-Mittelbau.
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Source des documents ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen. A gauche,1.1.5.3 / 7339826. A droite, 1.1.5.3 / 7339828.
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Dora: Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943. Les déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des galeries dans des conditions abominables. Ils restent six mois sans voir le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora devient autonome en octobre 1944. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il est transféré au Kommando d' Ellrich.
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Ellrich: Ce Kommando, dépendant du camp de Dora, est constitué de bâtiments abandonnés d'une fabrique avec un vaste terrain en friche. Entre mai et septembre 1944 on évacue vers Ellrich des milliers de détenus pour travailler sur des chantiers dépendant du «Sonderstab Kammler», qu'il s'agisse du creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface. Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il est affecté au Kommando "Anhydrit", c'est-à-dire le gypse.
Il est en principe encore vivant au 1er novembre 1944, car son nom figure sous le N° 7198 sur la liste des détenus d'Ellrich à cette date.
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Source: HauptKommission Warschau Mikrofilm Syg 3 transmis par Gedenstätte Mittelbau-Dora.
La suite de son parcours n'est pas connue.
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1289 W 91, - Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 168,
- Etat civil de Rijeka (Croatie) ex-Fiume (Italie)
- Gedenkstätte Buchenwald
- Gedenkstätte Mittelbau-Dora
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- Service Historique de la Marine Militaire Italienne
- Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 7339826, 1.1.5.3 / 7339828, 1.1.5.1 / 5317125,
© AFMD de l'Allier
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