MARCHELIDON René Jean Nous sommes à la recherche d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter: afmddelallier@orange.fr
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| | est né le 6 février 1923 au domicile de ses parents au N° 82, avenue de Néris à Montluçon (03). Son père Emile est employé aux Chemins de Fer et sa mère Marie née MIGNÉ est sans profession. Son père qui est communiste et militant syndicaliste est interné à Nexon. Il en est libéré en mai 1942 et est muté dans le Midi. Son frère Lucien après plusieurs arrestations et une évasion se réfugie chez un oncle en Indre-et-Loire. Il s'engage dans la Résistance au réseau «Marie Odile».
René qui est miroitier de profession est employé à
l’usine des Fers Creux à Montluçon avec Georges BAVAY et entre dans la
Résistance.
Photo prise en 1943 et transmise par la famille. Remerciements.
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Selon Robert FALLUT dans "Hoche 1939-1945 La Résistance du tract à la lutte armée en Allier", «A la suite d'une perquisition au domicile de ses parents, sa mère et sa sœur sont arrêtées par la Gestapo et amenées pour interrogatoire à la Kommandantur de Montluçon. René échappe de peu à l'arrestation en se cachant dans la cabane du jardin. Le lendemain il se réfugie chez son oncle et reprend aussitôt sa place dans la Résistance auprès de son frère».
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Il est arrêté fin février 1944 en gare de Tours (37) et est interné à la prison de Tours.
Le 4 juin 1944 il fait partie –ainsi que son frère Lucien- des 2064 hommes déportés de Compiègne à Neuengamme où il arrive le 7 dans le convoi N° I.223.
Il reçoit le matricule N° 33772 et est transféré après la quarantaine au camp de concentration de Sachsenhausen le 6 juillet.
A Sachsenhausen il reçoit un nouveau matricule, le N°84719, et est affecté au Kommando de Klinker.
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Klinker : Kommando du KL Sachsenhausen. Ce Kommando est
créé le 28 avril 1941 juste à côté du KL Sachsenhausen pour y installer une
briqueterie. Mais de l’immense rectangle
de 850 mètres sur 500 tracé à l’origine, la briqueterie n’occupe que le
quart. Par ailleurs,dès 1942,une moitié de l’usine est affectée à la
fabrication de grenades de Panzerfaust. Le 10 avril 1945, un bombardement allié
détruit entièrement l’usine et le Kommando.
Source : Livre mémorial de la
Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il travaille à une bétonnière et au transport du sable avec son frère.
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Il décède
- le 16 décembre 1944 à Sachsenhausen selon le livre des morts de Sachsenhausen et les souvenirs de son frère .Gest(orben) 16.12.1944: Décédé.
- à une date non connue en Allemagne selon le JO N° 285 du 9 décembre 1994.
Document ci-contre : Copie de la page 261 du Livre des Morts de Sachsenhausen transmise par la famille.
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"Mort pour la France"
Selon le Service Historique de la Défense (GR 16 P 392265), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
Lui sont attribuées à titre posthume - la Croix de Guerre 1939-1945 - la Médaille de la Résistance - la Légion d’Honneur.
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"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Minsitère des Anciens Combattants en date du 7 octobre 1994 paru au Journal Officiel N°285 du 9 décembre 1994.
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1,
- Archives de la famille
- Etat civil de Montluçon (03)
- Fallut Robert Hoche 1939-1945 La Résistance du tract à la lutte armée en Allier
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mémorial des Français et des Françaises à Neuengamme Amicale de Neuengamme
- MemorialGenWeb site Internet
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