Le 21 mai 1944 il fait partie des 2004 hommes déportés de Compiègne à Neuengamme où il arrive le 24 dans le convoi N° I.214. Il est déporté sous le nom de PARRET Georges selon le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Il reçoit le matricule N° 31769.
Au bout de six mois il est affecté au Kommando de Braunschweig/Brunswick. Braunschweig/Brunswick: Kommando du KL Neuengamme. Ce Kommando est créé en juin 1944 pour travailler pour les entreprises Büssing de construction d'automobiles. Près de 1 800 détenus y travaillent.Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Selon le témoignage écrit de François JAMES concernant Etienne USSEL, "Quelques jours début juin 1944 nous avons été dirigés au Camp de Watenstedt tout près de Brunswick. USSEL Etienne et moi-même nous avons travaillé constamment à la fabrication des bombes et des obus aux usines Hermann Goering situé tout près de notre camp jusqu'à la date du 10 avril 1945. De là parti à Ravensbrück le 25 avril 1945. A partir de cette date j'ai perdu de vue USSEL Etienne". Watenstedt-Salzgitter: Kommando du KL Neuengamme. Les 2500 détenus de ces deux Kommandos, un d'hommes (Watenstedt-Leinde ouvert en mai 1944) et un de femmes (Watenstedt ouvert en août 1944), travaillent pour les aciéries Stahlwerke Braunschweig à la fabrication de munitions (bombes et obus). Sources: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et Mémorial des Français de Neuengamme. Selon le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, "il y séjourna quelque temps avant d'être transféré au camp de Ravensbrück où il fut affecté à un Kommando de détenus employés par la firme Siemens. Fin avril il fut incorporé dans une colonne qui quitta Ravensbrück et qui prit la direction de Waren-Malchow (...). Le 3 mai, très fatigué, il abandonna la colonne qui se trouvait à mi-chemin entre Waren et Malchow".
Malchow: Kommando du KL Ravensbrück. Ce Kommando situé dans le Mecklembourg à l'ouest de Ravensbrück, travaille pour une usine d'explosifs chimiques.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation
Il y décède le 3 mai 1945 selon la transcription du jugement déclaratif de décès du Péage-de-Roussillon et le JO N° 129 du 6 juin 2001.
Les recherches effectuées au cimetière de Malchow pour tenter de retrouver sa tombe n'ont pas abouti.
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