NAIMAN Daniel
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| | est né le 2 avril 1910 à Bucarest (Roumanie). Son père Simon est négociant et sa mère Dori née DAVIDSOHN est sans profession.
Il est naturalisé français le 15 avril 1937 selon le décret paru au Journal Officiel de la République Française N° 97 du 25 avril 1937 page 4671. Voir ci-dessous.
Il est domicilié 37, rue Barbet de Jouy à Paris (7ème) avant guerre. Source de la photo ci-contre: Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains. |
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Source du document ci-dessus: Bibliothèque Nationale de France sur site Internet Gallica naturalisations.
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Il est mobilisé en 1939 comme médecin assistant au 18ème Régiment de Pionniers à Nancy . Fait prisonnier en 1940 au lieudit Le Rouge Gazon à Saint-Maurice-sur- Moselle (88), il est transféré à l'Oflag XIII A à Nuremberg où il reçoit le matricule N° 3573. Voir ci-dessous l'extrait de la liste des internés de cet Oflag.
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Source du document ci-dessus: Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains.
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Il est libéré par les Allemands au titre sanitaire ou parce que Juif et transféré le 16 janvier 1941 au Frontstalag 194 à Châlons-sur-Marne dans l'attente de sa libération.
De retour d'Allemagne en 1941 il épouse Yvonne PATUREAU le 12 juin 1941 à Paris (7ème). Ils vont résider à Vichy (03), car son épouse est employée comme sténo-dactylo au Ministère du Travail qui se trouve au N° 17, rue Alquié à Vichy.
Ils sont logés à l'Hôtel Colombia, puis à l'Hôtel Belle-Ile qui est une annexe de l'Hôtel Plaisance, ces hôtels étant réquisitionnés pour loger les employés du Ministère du Travail.
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Parce que Juif et, qui plus est, d'origine étrangère, l'exercice de la médecine lui est interdit suite à la loi du 3 octobre 1940 sur le statut des Juifs.
Il quitte Vichy pour se cacher à Cindré (03), village distant d'une trentaine de kilomètres de Vichy.
Il est arrêté par la Milice le 29 juin 1944 «à l'Hôtel Belle-Ile alors qu'il venait voir clandestinement sa belle-mère récemment opérée» selon la note des Renseignements Généraux en date du 1er avril 1954. Il est interné au Château des Brosses, prison de la Milice à Bellerive-sur-Allier (03) pendant deux semaines avant d'être transféré le 15 juillet à Drancy où il reçoit le matricule N° 25162.
Le 31 juillet 1944 il est déporté de Drancy à Auschwitz dans le convoi N° 77.
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Document ci-dessus extrait de la liste du convoi 77. Source : Mémorial de la Shoah C 77_45.
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Dans Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France, Serge Klarsfeld écrit à propos du convoi N° 77: " Le nombre des déportés était de 1300. Ce convoi 77 (...) entraîne vers les chambres à gaz d'Auschwitz plus de 300 enfants de moins de 18 ans. (...) 291 hommes furent sélectionnés avec les matricules B 3673 àB 3963; de même pour 283 femmes (A 16457 à A 16739). Il y avait en 1945 209 survivants dont 141 femmes".
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Il est sélectionné pour le travail et reçoit le matricule N° B 3878. Selon son témoignage il travaille d'abord dans divers Kommandos avant d'être affecté à l'infirmerie vers la fin.
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Il fait partie de l'évacuation sur le camp de concentration de Gross Rosen. |
GROSS ROSEN: Situé en Silésie
au sud de l’Oder et à 60 kilomètres de Breslau, près de la ville portant le même
nom (Rogosnica en polonais), le KL Gross Rosen est d’abord un Kommando de Sachsenhausen. Ouvert en août 1940, il devient un camp
autonome à l’automne 1941 avec ses propres kommandos de travail.(…) Quelques
mois avant la fin de la guerre, des déportés transférés d’autres camps transitent
par Gross Rosen. Ce sont en particulier les détenus des camps de l’Est, comme
Auschwitz, évacués face l’avance de l’Armée
Rouge. La surpopulation entraîne la propagation d’une épidémie de typhus et,
entre le 8 février et le 23 mars 1945, le camp doit être à son tour évacué vers
les KL Buchenwald, Flossenbürg, Dachau et surtout Dora et ses Kommandos dont la
Boelke Kaserne à Nordhausen Plus de
30 000 détenus sont ainsi embarqués dans des trains découverts, conditions
entraînant une effroyable hécatombe. Le 5 mai 1945, les troupes soviétiques
entrées dans le camp ne trouvent que quelques survivants.
Source : Livre mémorial
de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Puis il est transféré à Buchenwald. Il y reçoit un autre matricule, le N° 113331 et est évacué vers Ravensbrück.
Il est rapatrié le 18 mai 1945 par le centre de Valenciennes.
La carte de Déporté Politique N° 1.101.12750 lui est attribuée le 21 septembre 1954.
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Source du document ci-dessus: Archives de Paris 3595 W 138.
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Source du document ci-dessus: Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains.
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Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 439315), il est homologué en tant que Résistant au titre de la R.I.F. (Résistance Intérieure Française).
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Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1580 W 9, 1756 W 2 N° 5860, - Archives de Paris 3595 W 138 - Bibliothèque Nationale de France sur site Internet Gallica naturalisations
- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains
- Centre de Documentation Juive Contemporaine
- Etat civil de Paris (7ème)
- Klarsfeld Serge Liste des transferts de Vichy à Drancy le 15 juillet 1944
- Klarsfeld Serge Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France FFDJF 1978 - Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation - Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 439315)
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